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du coup j'ai bien reçu la boite et elle est a vendre. si des gens sont interressés MP.
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j'ai vérifié dans la critique de mon ami ,il ne parle jamais d'arnaque , mais il n'a pas aimé le produit c'est tout ,ainsi que deux autres joueurs . moi j'ai essayé de le soloter pour voir les possibilités du jeu et je suis plutôt déçu, qu'il n'est pas plus a mon entourage. les débuts de partie sont plutôt sympas mais la difficulté du titre en rebutera plus d'un. (pourtant ce sont des habitués de gros jeux descent 1/2 le signe des anciens etc.)
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bonjour moi j'ai acheté la boite et je m'était renseigné sur le produit car j'avais raté la première campagne. donc en vu des idées sur le papier je trouvais l'idée sympa donc j'ai participé au kickstar en me disant : on est une communauté de joueurs , on va pouvoir s'amuser avec ce produit.
hélas quand après la troisième partie je me retrouve a jouer en solo car aucun autres joueurs de ma communauté ne veulent y jouer. c'était mon premier (et surement mon dernier) kickstar. donc si des gens sont intéressé par une boite d’occasion très peu servie , j'en vend une.
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Boite reçu , emballage parfait . j'ai installé le matériel et inviter 3 amis pour découvrir le jeu. et la !!!! aprés plusieurs essais c'est la déception . tant d'attente pour ça. voici l'avis d'un des participants :Le 7ème Continent

Connaissez-vous le Biais Cognitif? Il s’agit d’un mécanisme mental qui se met en branle quand votre cerveau se trouve face à une situation qui va à l’encontre de ce que vous croyez. Ce sont des biais cognitifs de penser que le produit le plus cher doit nécessairement être le meilleur, que quand on accepte un travail moins payé on doit forcément y être plus épanoui, etc. Par exemple, il serait impensable qu’un jeu de société qui se vend 80€ (hors spéculation) sur Internet soit mauvais! … hein, que c’est pas possible?

BoiteBon, pour ceux qui n’auraient pas cerné l’ironie dans ma question rhétorique précédente, si, c’est possible, et j’ai de nouveau pu le constater dans la douleur avec Le 7ème Continent, le (presque) seul point positif de cette expérience étant que je n’ai pas acheté la boîte moi-même. Bon, allez, y’a d’autres atouts: du genre, bah au moins la boîte est jolie. Et bien optimisée pour le matériel contenu, l’impression de « boîte pleine » est là, et c’est chouette.

Et de quoi cette boîte est-elle pleine? Majoritairement de cartes. Pas loin de 1000 cartes, de bonne facture et de divers types: aventures, brouillard, capacités, personnages. On ajoute à ça 8 dés à 6 faces tout ce qu’il y a de plus classique, 7 pions en carton portant les visages des personnages, 11 silhouettes cartonnées représentant ces mêmes personnages ainsi que 4 feux de bois, et ce que je m’amuse à appeler la « crowdfunding touch »: des figurines.

Car (évidemment) Le 7ème Continent a pu se concrétiser par le biais d’une campagne de financement participatif, et (comme d’habitude) les financeurs ont été appâtés par des figurines en plastique à montrer sur les visuels du jeu. Vous disposez donc de 11 figurines représentant… les personnages et les feux de bois. Oui, il faut le voir pour y croire, mais les figurines en plastique ne sont que des redites des silhouettes en carton, n’ont pas d’effet spécifique en jeu, et n’apportent rien de plus que leur grise présence. Premier haussement de sourcil.

Exploration

Et donc, quel est le propos? Chaque joueur incarne un… euh, non. Chaque joueur incarne lui-même qui pose des cartes et bouge des pions. Le jeu voulait nous mettre dans la peau d’aventuriers qui cherchent à lever une étrange malédiction qui pèse sur leurs épaules depuis leur exploration du mystérieux « 7ème continent », mais puisque le titre a la glorieuse idée de briser le 4ème mur en inscrivant des indices directement sur la carte du continent comme s’ils étaient tracés en chiffres gigantesques dans le gazon, l’immersion s’écrase avec pertes et fracas dès le tutoriel.

Tiens, parlons-en, de ce continent mystérieux. Il est apparemment situé près de l’antarctique. Il est donc cohérent que les teintes ne soient pas très vives, comme un décor couvert de nuages. Mais cohérent, hélas, ne signifie pas agréable à l’œil. C’est plutôt sombre, terne, ça ne donne pas envie de s’y intéresser. Remercions toutefois les auteurs d’avoir tant privilégié le réalisme visuel dans un titre dont le propos est de briser un sortilège de magie noire sur une terre inexistante.

JeuLe principe de base est simple: sur chaque carte se trouvent des logos d’Actions, suivis d’indications sur le nombre de cartes à piocher et le nombre de succès à obtenir sur lesdites cartes. Pour assurer la progression, il est possible de piocher plus de cartes qu’indiqué afin de maximiser les chances de réussite, mais attention: la pioche représente la santé des aventuriers. Quand on a fini la pioche, on attaque la défausse, et si on pioche une malédiction depuis cette défausse, c’est la fin de la partie.

Naufrage

Les actions ont généralement des cadres de résultat (blancs pour les réussites, noirs pour les échecs) qui indiquent quoi faire suivant le résultat des aventuriers: révéler une nouvelle carte, récupérer de la nourriture, subir un handicap, etc. C’est simple. Sauf que plein de petites choses viennent parasiter cette bonne idée jusqu’à la rendre à la limite du supportable.

Par exemple, pourquoi laisser tant de place au hasard dans le déroulement des actions? Impossible de savoir quelles valeurs on va piocher, on ne peut s’en remettre qu’à des probabilités pour s’en sortir, et nos objets n’ont généralement qu’une influence marginale sur le déroulement des opérations. Aussi, pourquoi existe-t-il TRENTE actions différentes, certaines tenant plus de la mauvaise foi que de la distinction de talent (regarder un endroit / regarder un objet), ce qui a pour effet de rendre la plupart des bonus en jeu anecdotiques tant on ne sait jamais ce qui va bien pouvoir servir?

Pourquoi faire choisir aux joueurs des personnages et leur faire miroiter l’importance de leur choix si leurs cartes sont finalement mélangées dans le deck central et accessible à tous sans restriction, privant chaque joueur de toute personnalité en jeu? Pourquoi avoir fait des quêtes aussi longues et dirigistes avec un système de réussite aussi bancal? On ne progresse que par le bon vouloir de la pioche, et si on doit refaire la quête suite à un manque de chance tout est désespérément figé et ne procure plus le moindre plaisir de découverte jusqu’à notre point de décès, souvent au bout de plusieurs heures de jeu.

Malédiction

Tant que j’y suis, pourquoi avoir utilisé les cartes Aventure numérotées comme un grand fourre-tout de lieux, d’évènements et d’objets, au point de rendre quasiment insupportable la moindre plongée dans cette maudite boîte pleine de cartes pour y trouver le bout de carton portant le bon numéro? Des fonds différents pour terrains/évènements/trésors c’était trop compliqué?

Bref, je n’attendais rien du 7ème Continent et il a réussi avec brio à me décevoir. Je n’ai pas vu les heures passer mais j’ai conscience de les avoir perdues. Perdues à faire semblant de prendre des décisions dans un titre plat, rejeton bâtard du jeu de plateau et des Livres dont vous êtes le Héros, qui échoue lamentablement à nous transmettre le plaisir et les émotions de ses deux parents. Un titre qui ne vaut certainement pas ses 80€, et que je ne vous conseille même pas à un tarif plus raisonnable.

LE 7EME CONTINENT

Apparence: 14/20

C’est la définition de « moyen ». Pas moche mais pas beau non plus, assez lisible mais parfois plus compliqué, assez coloré mais un peu terne…

Simplicité: 8/20

Le déroulement d’un tour est simple à comprendre et appliquer. Mais déterminer quoi faire ou non est très compliqué.

Fluidité: 11/20

J’ai hésité à la noter, vu que le principe est d’arrêter régulièrement l’action pour se mettre d’accord sur la suite des évènements. Mais même en tenant compte de ça, le jeu ne donne pas assez de certitudes sur ce qu’il faut accomplir pour mener une réflexion efficace.

Immersion: 6/20

Il paraît qu’il y a une dimension « jeu de rôle » dans ce titre. C’est sûrement la 4ème dimension, celle qu’on ne peut pas percevoir.

Fun: 6/20

Les situations se répètent sans variation durant de longues heures, les « différentes » actions se gèrent toutes de la même manière, et on s’ennuie ferme.

Clarté des règles: 8/20

C’est bien ordonné, mais on finit la lecture avec parfois plus de questions qu’on l’a commencée.

Accomplissement personnel: 12/20

On peut être fier de compléter une quête, mais certainement pas de la manière d’y parvenir tant le hasard est omniprésent dans le jeu. Et omniprésent au mauvais endroit.

NOTE FINALE: 9/20

Je choisis de croire en la bonne foi des concepteurs du titre et en leur volonté de sortir le meilleur jeu possible. A ce titre je m’abstiendrai de qualifier Le 7ème Continent d’escroquerie. Ce n’est qu’un titre raté, une accumulation de mauvais choix qui pourrit l’expérience de jeu. Il a uniquement pour lui de défricher un nouveau genre, et donc d’en essuyer les plâtres. Je ne l’aurais déjà pas conseillé à 40€, alors au double de ce tarif c’est carrément une offre à fuir.

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